Fin d'une aventure

MERCI !

Nous n’allons pas tourner cette belle page sans adresser nos remerciements à ceux qui nous ont suivies, soutenues et aidées tout au long de ce parcours.

Vous avez été nombreux à nous encourager par vos dons et cela nous a donné une belle énergie….
 
Merci à nos clubs :

            GCA Groupe Cyclo Agenais

            ASPTT Agen

            CCA club cyclotouriste d’Albret

            Marmande Cyclo Touriste

            Codep 47

Et aussi

CNDS Comité Départemental des Sports

Conseil Départemental de Lot-et-Garonne

               Mairie de Saint-Pierre de Clairac

Catherine Desbois, Agen

              Gilbert Condis, Agen

CULTURE VELO, Boé

               Pascal, AD47, Agen

Agen Matériel Médical du Pont Canal, Agen

Brice Fabre, AXA Assurances, Damazan

Amandine Rachenne, Nérac

Agnès, BIOCOOP d’Albret, Nérac

Yannick, VELOLAND, Nérac

Cycles Jérôme CAZEMAJOU, Tonneins

Magasin LECLERC, Tonneins

JP. NAU Charcutier, Tonneins.

 
Et pour finir, un remerciement appuyé à notre intendance Daniel et Gérard, rejoints par Jacky pour le retour en minibus sans lesquels ce voyage n’aurait pas été.

Ils furent entre autres : G.O, chauffeurs, sherpas, cuistots, GPS, mécanos, assistants, mais aussi anges gardiens et Saint-Bernard aux heures les plus difficiles…


 

la grande fête du vélo a Strasbourg

Nous partîmes 16 (d'Agen) mais par un prompt renfort nous nous vîmes 3000 en arrivant au port (Strasbourg) (Excusez-nous M. Corneille).
10000 selon la CGT, 4000 selon la fédé, 3000 selon la police...

Depuis partout dans la ville, nous convergeons à vélo avec nos beaux maillots vers le parc des 2 rives,en file indienne,comme une chenille géante (mets tes 2 pieds sur les pédales, c'est la chenille qui redémaaaaarre ). Sous le soleil (ca y'est il a fini par se montrer le bougre ..) une marée de cyclotes venues de partout prend possession de ce grand espace, la Bretagne joue de la bombarde, on chante "se canto, que canto" en Occitanie, l'Auvergne scande la bourrée et de partout on entonne des refrains régionaux. C'est la fêêêteuuu !

Le périple à travers les rues de Strasbourg démarre sous une haie d'honneur, les bravos, les vivats, les cris de la foule en "délire". Nous passons par le Parc de l'Orangerie, le parlement européen, la Cathédrale, le palais Rohan, l'Université, et atteignons la passerelle Minram, lien franco-allemand reliant les deux rives du Rhin.

voilà les paparazzis !!

et voici les vedettes !

Après le pique-nique géant, nous décompressons devant une bière fraîche face à la cathédrale de grès rose. Terminus dans le renommé caveau Gurtlerhoft pour une dégustation de tartes flambées salées et sucrées, arrosées de vin d'Alsace, sur la très touchante invitation de Daniel et Gégé auxquels s'est joint Jacky venu spécialement pour notre rapatriement.

Cette soirée marque la fin d'une belle aventure.
La réussite de cette aventure n'aurait pas été sans la cohésion du groupe, la belle complicité des filles, l'organisation sans faille de nos 2 accompagnateurs multitâches (genre couteaux Suisse multifonctions) et l'impulsion de la dynamique Babeth.

le grand manitou : bison futé toujours prêt !

super intendant : par ici la bonne soupe !

tout va biieeenn ! on peut passeeerrrr !!!

9ème étape Mulhouse - Strasbourg

La dernière ...
Départ à 8 heures ce matin via le canal du Rhône au Rhin, pour rejoindre Strasbourg à 14 heures. C'est un plat descendant de 102 km sur lequel nous pédalons sans aucun effort. et comme une fatalité, la pluie nous accompagne pendant les 30 premiers kilomètres. Daniel a enfourché son vélo et nous conduit à une allure militaire jusqu'à mi-parcours.
Mais ses grandes pattes de cigogne lui donnant des ailes, il nous lâche, on le retrouvera à Strasbourg. Nous terminons notre périple entre filles, joyeuses et vaguement nostalgiques à l'idée de la fin du voyage.

ça y est, nous y voilà !
Attirées comme des papillons dans la lumière, nous nous pressons fébrilement au pied du panneau d'entrée dans la ville.

On se congratule, se photographie, on rit, on pleure, c'est tellement bon d'être là toutes ensemble et pour les néophytes, d'avoir relevé ce challenge.

Nous avons tenu bon contre vents et marées, bravé les éléments déchaînés (si, si), ce périple fut particulièrement arrosé, pas toujours en vins des terroirs que nous avons traversés (quoique), mais parce que le ciel nous est tombé sur la tête dès le deuxième jour.
Jamais pourtant le moral n'a flanché. solidarité féminine oblige !

Nous terminons cette dernière étape par la visite de Strasbourg suivie d'une méga choucroute-bière à la maison de l'Ancienne Douane.

Ah oui ! un dernier détail au passage ... il pleut !

le gang des parapluies

après l'effort, le réconfort

à demain pour la grande fête du vélo à Strasbourg...

8ème étape Baume-les-Dames - Mulhouse

Nous quittons à regret nos chalets douillets nichés dans la vallée du Doubs. Il bruine.

Nous manifestons un enthousiasme modéré pour cet avant dernier départ. Cette étape de 115km sans difficulté s'étire le long du Doubs par la voie verte et l'eurovélo 6.
Au 35ème  kilomètre, re-re-PAF ! 3ème crevaison (Catherine) un clou de tapissier tout neuf fiché dans la roue avant.

Jamais 2 sans 3 dit-on ! Statistiquement, nous sommes dans les clous ...
3ème réparation menée tambour battant (ça vous cloue le bec !)

Et le clou du spectacle, c'est la rangée de filles qui profite de l'arrêt pour poser culotte, dans un bel ensemble en contre-bas de la berge (pas de photo!).
Cette histoire ne vaut pas un clou, certes ... et nous repartons sur nos biclous.
L'histoire ne s'arrête pas là, quelques kilomètres plus loin, problèmes mécaniques : freins usés jusqu'au fer chez Gigi, et cable de frein arrière complètement détendu chez Sylvie, mais comment ce fait-ce ?
Intervention immédiate de nos 2 mécanos experts, mains noires de cambouis qui chargent le vélo de Gigi dans le camion à la recherche de patins neufs et règlent le vélo de Sylvie avec petit cours technique à l'appui.

Scoop : il ne pleut plus et la température remonte.
Le pique-nique à Etupes donne lieu à un cours magistral sur la technique du freinage. Les yeux ronds des filles laissent à penser que peu d'entre elles sont au parfum (Bernard B. : on a dû louper un chapitre!).
La leçon est aussitôt mise en application avec succès, merci à notre professeur émérite (gaffe aux chevilles Daniel).
Nous arrivons en Alsace, bonjour les cigognes, les maisons colorées à colombage.

Après avoir croisé des cohortes de cyclistes en tous sens sur le canal du Rhône au Rhin sous le SOLEIL, nous abandonnons ce cadre bucolique pour atteindre enfin Mulhouse, le changement de décor est radical.

Jeu des devinettes, toujours pas de gagnant pour les mollets ! on attend toujours des réponses
Maintenant un peu plus compliqué, : à qui sont ces mimimes ?

7ème étape Dole - Baume-les-Dames

On ne nous a pas dit que le cyclotourisme est aussi un sport nautique.
De l'eau partout, dessus, dessous, devant, derrière, dans les casques, les godasses, les blousons, les cuissards. Tout, tout, tout baigne (nous vous épargnons les détails).

reconnaissez-vous ces mollets crottés ? 

Nous roulons en toute humidité, la goutte au nez, nos roues faisant parfois des gerbes d'eau dans les flaques. Nous croisons le long du Doubs quelques hérons, de rares cyclos bâchés comme nous.
La pluie incessante a eu raison de notre pique-nique, mais pas du dévouement de nos deux saint-Bernard auxquels il ne manque qu'un petit tonneau de rhum suspendu à la base du cou. Ils nous guettent sur la route. Trempées comme des serpillières, nous nous précipitons comme un seul homme (pourquoi ne dit-on jamais comme une seule femme ?) sur une pitance peu diététique mais calorifique (pain/ pâté / fromage / bananes-chocolat) le temps d'une très brève accalmie (quelle chance ! mais de quoi se plaint-on ?)

nos 2 St-Bernard sous la flotte

gang des charlottes

Christine et sa ration de guerre

A 4km de Baume-les-Dames, PAF ! 2ème crevaison (Evelyne). Après cette réparation, menée d'une main de maître (merci Gilbert), grelottantes et ruisselantes nous arrivons enfin à bon port après 95km dans un sublime environnement noyé sous la pluie.

Entendu pendant cette étape, la superbe réflexion de Jacquie en réponse à toutes les questions que vous êtes en droit de vous poser cher(e) ami(e) lecteur(trice) quant au bien fondé de ce parcours de dingue sous une météo infecte :
"il pleut, ça mouille, on a froid ... mais pour rien au monde je ne céderai ma place"

un clocher franc comtois aux tuiles vernissées

6ème étape Cluny - Dole

Nous n'avons pu nous résoudre à quitter la belle et riche Bourgogne sans faire un tour dans Cluny (Cluny, c'est finiiiiiii .....) avant de prendre la route par une voie verte de 40 km, ancienne voie de chemin de fer reconvertie en piste cyclable pour notre grand bonheur.

Accompagnées par le gazouillis des oiseaux nous sommes passées devant nombre de petites gares, vestiges d'un autre temps amoureusement entretenues.

Bien sûr, il nous a fallu slalomer habilement entre les escargots de Bourgogne en vadrouille eux-aussi, contourner un acacia tombé en travers et surmonter une première crevaison (Josette) réparée par les très douées Jeanine et Elisabeth, en deux temps trois mouvements, non pardon quatre (pneu récalcitrant) et extraction chirurgicale de l'épine d'acacia à l'aide d'une pince à épiler (toujours utile dans une trousse à outils, prenez en de la graine les garçons!).

Nous avons longé par la suite les vignobles du mâconnais, champs de cassis, et pique-nique au SOLEIL à Ecuelles (sortez les gamelles, trop facile celle-là ha, ha,ha).

 Bref passage en Côtes d'or (pas trouvé le fameux chocolat), puis le Jura avec arrivée à Dole magnifique cité médiévale, que nous avons visitée toujours sous le SOLEIL, n'en déplaise aux jaloux et mauvaises langues !

Pleins feux sur les cyclotes :

levée de l'anonymat sur les 2 bloggueuses Sylvie et Karine

les 3 grâces de Marmande Gigi, Thérèse et Michèle

Elisabeth, fédératrice de l'aventure

ladies in blue, routières au long cours Françoise, Evelyne et Christine

les GPS : Lulu cartes Michelin à portée de mains, et Catherine technologie de pointe sur le guidon

Jeanine, au rire explosif (désolées on a l'image mais pas le son)

Jacquie et Josette : les plus tignousses

Christine, tout schuss dans les descentes

Monique, qui dégaine plus vite que son ombre